[cmsms_row data_width= »boxed » data_padding_left= »3″ data_padding_right= »3″ data_color= »default » data_bg_color= »#ffffff » data_bg_position= »top center » data_bg_repeat= »no-repeat » data_bg_attachment= »scroll » data_bg_size= »cover » data_bg_parallax_ratio= »0.5″ data_color_overlay= »#000000″ data_overlay_opacity= »50″ data_padding_top= »0″ data_padding_bottom= »50″][cmsms_column data_width= »1/1″][cmsms_featured_block animation_delay= »0″]

Le PST-POP dit NON au décret fédéral du 20 décembre 2019 relatif à l’approbation de l’accord de partenariat économique global entre les États de l’AELE et l’Indonésie

L’accord de libre-échange avec l’Indonésie ne doit pas être salué par les petits agriculteurs suisses ni par les spécialistes de la coopération au développement. C’est pourquoi le syndicat d’agriculteurs Uniterre, la JS, les Jeunes Verts, l’Association des petits exploitants et de nombreuses autres organisations ont pris le référendum contre cet accord. Le référendum a été soutenu par le PST-POP dès le début. La cause de la discorde est la production d’huile de palme par l’Indonésie. Le pays est le plus grand producteur d’huile de palme au monde. La production est étroitement liée au défrichement ou au brûlage à grande échelle des forêts vierges, qui est associé à des émissions massives de gaz à effet de serre. Bien que l’accord économique avec l’AELE stipule qu’il “n’aura pas été produit en violation des lois, politiques et pratiques destinées à protéger les forêts primaires, les tourbières et autres écosystèmes d’importance particulière de l’Indonésie, à protéger l’air et l’eau de la pollution et à garantir les droits des populations locales et, en particulier, des populations indigènes et des travailleurs agricoles”, le fait est que ce sont précisément ces clauses de durabilité qui sont exclues de l’arbitrage. Il y a également un manque de contrôle et de sanctions contraignantes. Le gouvernement indonésien lui-même a constaté dans une étude d’août 2019 que 81 % des plantations d’huile de palme violent les exigences de l’État. Les activités illégales pourraient être citées à de nombreuses reprises ici. Il est clair que ce n’est pas une façon de mener une politique de durabilité crédible. Un autre aspect de cet accord est le fait que l’Indonésie, au lieu de produire des quantités gigantesques d’huile de palme, ferait mieux de cultiver de la nourriture pour la population locale. Si l’Indonésie exportait du riz avant la libéralisation du commerce, le pays est aujourd’hui contraint d’importer environ deux millions de tonnes de riz. Plus de 20 % de la population indonésienne souffre de malnutrition. Il ne faut pas oublier que l’importation massive d’huile de palme supplante la production d’huile de colza et d’huile de tournesol.

Flyer unitaire de la campagne ainsi que des témoignages de divers camarades du POP et des Jeunes POP qui s’engagent contre cet accord de libre échange avec l’Indonésie :

[pdf-embedder url= »https://pst-pop.ch/wp-content/uploads/2021/02/RFI_Flyer_FR_Entw4.pdf »]

[/cmsms_featured_block][/cmsms_column][/cmsms_row]