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« En prenant d’assaut le Capitole, les partisans fanatiques de Trump n’ont rien fait d’autre que ce que les différents gouvernements américains ont pratiqué pour gérer les élections dans d’autres pays : Lorsque les résultats d’une élection libre allaient à l’encontre des intérêts de Washington, ils étaient éliminés par des attaques, des interventions ou un coup d’État. Ce fut le cas au Guatemala, en République dominicaine, au Chili, au Honduras, en Ukraine, en Bolivie et dans de nombreux autres pays », note Gavriel Pinson, président du Parti Suisse du Travail. Il ajoute : « La violence, l’intervention, les sanctions, les assassinats, les coups d’État et les blocus sont les principaux instruments de la politique étrangère américaine. Trump a également incité ses partisans à s’opposer à la victoire électorale des démocrates supposés de gauche. Et la foule de droite, majoritairement blanche, le suivait ».

Le 6 janvier 2021, le Congrès américain s’est réuni pour déclarer officiellement la victoire électorale de Joe Binden. En décembre dernier, Donald Trump avait appelé à une manifestation de masse à Washington. Et même quelques heures avant la réunion du Congrès, il a continué à jeter de l’huile sur le feu dans son discours à ses partisans. Entre autres choses, il a dit : « Vous devez amener le peuple à se battre », et a en fait appelé à prendre d’assaut le Capitole.

Pour le PST-POP, le président Donald Trump, toujours en fonction, porte l’entière responsabilité des événements et de la violence. Le point culminant tragique de cette spirale de violence est la mort de cinq personnes. Un officier de police a été battu à mort par la foule de Trump. Une manifestante a été abattu à bout portant à l’intérieur du Capitole. Elle faisait partie des partisans de Trump qui avaient réussi à pénétrer de force dans le bâtiment du Parlement américain. Trois autres personnes sont décédées en dehors du Capitole malgré les intervention des urgences médicales.

Ces incidents sont le résultat des politiques populistes et racistes de Trump. Ce n’est donc pas un hasard si c’est surtout la partie violente et radicale des partisans de Trump qui s’est mobilisée. Parmi eux, par exemple, les « Proud Boys », une organisation paramilitaire d’extrême droite – l’une des nombreuses organisations de ce type réparties dans tout le pays et dont on sait qu’elle gagne en popularité. Trump a obtenu plus de 74 millions de votes aux élections de décembre 2020. Même si « seulement » dix pour cent d’entre eux approuvent la prise d’assaut de la capitale, cela correspond à une « armée » de plus de sept millions de fanatiques qui sont manifestement prêts à tout.

Le PST-POP met en garde contre le fait de considérer les événements de Washington comme un « problème purement américain ». Il souligne qu’en Suisse et en Europe également, les partis et organisations racistes et populistes ont malheureusement gagné en influence et en popularité depuis des années. Personne au monde n’a cru possible ce qui s’est passé à Washington. C’est aussi pour cette raison qu’il devrait être plus qu’un simple signal d’alarme, car – et nous le soulignons une fois de plus – les événements sont, entre autres, le résultat du populisme, du racisme et d’une haine aveugle et fanatique.

Où cela nous mène, l’histoire nous l’apprend. Ainsi, le PST-POP rappelle les paroles de mise en garde de Bertolt Brecht :  « Le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde. »

Parti Suisse du Travail

Janvier 2021

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