Face au renchérissement du coût de la vie, le PST-POP préconise des mesures immédiatement applicables et des objectifs de lutte pour les travailleuses et les travailleurs pour défendre leur niveau de vie contre les empiétements du capital.

Entre autres, nous revendiquons :

  • L’indexation (adaptation) des salaires, des rentes et des prestations sociales au coût de la vie ;
  • Un contrôle des prix sur les denrées de base et des hydrocarbures ;
  • Un contrôle étatique des loyers ;
  • L’indexation sur le salaire des primes d’assurance maladie et la création d’une caisse unique ;
  • Le maintien et le développement des services publics et des infrastructures collectives plutôt que de courir derrière le marché capitaliste et ses exigences de profit.

L’UE sert les intérêts capitalistes et impérialistes des dirigeants et des grandes entreprises. Les accords bilatéraux entre la Suisse et l’UE consolident la politique néolibérale en Suisse. Nous sommes attachés à une Europe fondée sur des valeurs telles que la tolérance, la solidarité, la paix et l’antifascisme.

Concrètement, nous revendiquons :

  • une renégociation des accords bilatéraux avec l’UE pour servir les intérêts de l’ensemble de la population;
  • une extension des mesures d’accompagnement et les moyens nécessaires (financières et humaines) à assurer leur mise en œuvre et leur suivi;
  • pas d’adhésion de la Suisse à l’UE;
  • un maintien de la neutralité à l’égard de l’UE et un refus de participation active ou passive à des guerres ainsi qu’une rupture de toutes les relations avec les alliances impérialistes telles que l’OTAN;
  • une fin des négociations sur les accords de libre-échange, notamment sur l’accord TISA;
  • Non à l’accord-cadre, contraire aux intérêts des travailleurs et qui suppose une reprise unilatérale par la Suisse du droit de l’UE;
  • cultiver un internationalisme débouchant sur un protectionnisme solidaire;

et nous ne renoncerons pas… jusqu’à ce qu’une Europe pacifique fondée sur la solidarité et l’écologie soit établie.

Comme la richesse sociale est fondée sur le travail, celui-ci est pour nous un droit fondamental pour tous les êtres humains. Le PST-POP défend l’instauration d’un nouveau Code du travail, avec notamment l’institution d’un Tribunal du travail, c’est-à-dire une cour chargée de juger de ce qui concerne le travail et qui soit gratuite pour les travailleurs et travailleuses.

Entre autres, nous revendiquons :

  • Un droit constitutionnel au travail ;
  • Le droit de grève sans limites, comme l’Organisation internationale du Travail le prévoit ;
  • L’obtention du droit de se réunir en assemblée du personnel pendant le temps de travail, d’élire des délégués et déléguées syndicaux d’entreprise et le droit de grève étendu, ainsi que le droit d’élire des inspecteurs et inspectrices de sécurité sur le lieu de travail au sein de l’entreprise ;
  • L’introduction d’un salaire décent d’au minimum 4500 francs par mois (24.75 francs de l’heure) et d’un salaire minimum pour les apprentis et apprenties, indexés au coût de la vie, ainsi que des aides étatiques ciblées pour les PME, afin qu’elles puissent payer des salaires de 4’500.- ;
  • L’introduction d’un salaire maximum ;
  • L’introduction obligatoire d’un 13ème salaire pour l’ensemble des travailleurs et travailleuses ;
  • L’introduction de la semaine de 35 heures, sans réduction de salaire, mais avec engagement de personnel ;
  • Un temps maximum de 8 heures de travail journalier ;
  • Aucune déréglementation des horaires des magasins. Une harmonisation à l’échelle nationale peut se faire seulement à condition de limiter les ouvertures des magasins pour un maximum de 11 heures par jour ;
  • L’abolition de la précarité, c’est-à-dire l’établissement d’une véritable protection contre le licenciement pour toutes et pour tous, le droit à la réintégration et l’interdiction du travail intérimaire, du travail sur appel et du salaire au mérite ;
  • Le droit à la formation professionnelle continue financée par les entreprises et l’État ;
  • Le renforcement de la protection de la santé et de la sécurité au travail, notamment en renforçant les contrôles sans préavis et les sanctions vis-à-vis des entrepreneurs et des entrepreneuses ;
  • Des sanctions financières et pénales pour les entreprises qui ne respectent pas l’égalité salariale entre les hommes et les femmes ;
  • L’interdiction des licenciements sans motifs valables ;
  • La lutte contre le dumping salarial et la sous-traitance ;
  • L’interdiction des abus du statut d’indépendant par des entreprises du type Uber : comme l’a déclaré le Tribunal fédéral, les travailleurs et les travailleuses de ces entreprises doivent être considérés comme des salariés et salariées, avec les droits qui en découlent ;
  • La fin de toute forme de discrimination à l’embauche, y compris l’usage d’algorithmes biaisés ;
  • La reconnaissance du burn-out comme étant une maladie professionnelle ;
  • L’interdiction des stages de longue durée non rémunérés ;
  • L’arrêt de la remise en cause des salaires minimaux cantonaux, qui doivent primer sur tout montant inférieur négocié dans une CCT ;
  • Obligation pour l’employeur de déterminer dans le contrat de travail : le droit d’être syndiqué, les cotisations syndicales paritaire incluses dans les assurances sociales, le respect sur l’égalité salariale ;
  • Pour l’égalité salariale, des contrôles réguliers et permanents et si celle-ci n’est pas respectée, des sanctions peu importe le nombre d’employés et d’employées dans l’entreprise ;
  • La reconnaissance du travail domestique avec un salaire et des cotisations au 2ème pilier ;
  • L’interdiction pour les entreprises bénéficiaires ou qui distribuent des dividendes de procéder à des licenciements collectifs ;
  • Le remboursement par les entreprises bénéficiaires qui licencient de tout soutien public, subside ou réduction d’impôt perçu ;
  • Un 1er mai jour férié national ;
  • Le droit effectif à la déconnexion et l’encadrement du télétravail ;
  • L’obligation pour l’employeur de fournir le matériel nécessaire au télétravail (ordinateur par exemple) et d’indemniser les frais d’utilisation professionnelle de l’équipement personnel du foyer ;
  • La suppression des mesures disciplinaires ou de licenciement des travailleurs et travailleuses par des systèmes de gestion algorithmiques sans supervision humaine.

Et nous ne renoncerons pas… avant que, dans la société socialiste, le travail ne serve plus à enrichir un petit nombre par l’exploitation des êtres humains et de la nature, mais à assurer le bien-être de toutes et de tous.

Les causes des problèmes environnementaux sont la recherche du plus grand profit le plus vite possible, ainsi que l’exploitation sans égard pour la nature, sous les ordres du grand capital. Un environnement sain est un bien appartenant à tous les êtres humains et doit donc être conservé.

Entre autres, nous revendiquons :

  • Le désinvestissement des fonds publics (notamment caisses de pension) des énergies fossiles
  • L’interdiction aux entreprises suisses d’investir dans l’extraction des énergies fossiles
  • L’interdiction de la spéculation sur les matières premières
  • Le contrôle public du secteur financier et du placement des fonds AVS/AI/APG
  • L’allocation des ressources en faveur de la transition écologique et de projets socialement et écologiquement utiles
  • La fin des mesures d’économie et du frein à l’endettement. Le budget de l’État doit être orienté vers les besoins de la population. Les dépenses doivent être équilibrées au détriment des grandes entreprises et des personnes fortunées.
  • Le maintien en mains publiques des ressources nécessaires à la vie, pour garantir leur utilisation et exploitation écologique (eau, électricité, chauffage, etc.)
  • La nationalisation des entreprises énergétiques privées
  • Des investissements massifs de l’État dans des projets de recherches sur les énergies renouvelables ;
  • La reprise en main publiques et la planification de la distribution de l’électricité ; l’abrogation de la libéralisation du marché de l’électricité
  • Le développement des technologies de stockage de l’énergie (centrales de pompage-turbinage, le stockage électrothermique, la conversion de l’électricité en gaz, le stockage par air comprimé, la biomasse)

et nous ne renoncerons pas… avant que, dans la société socialiste, l’économie planifiée ait assuré une juste répartition des biens et des ressources naturelles.

La répartition inégale des richesses est le signe le plus apparent du capitalisme. Un petit nombre possède la plus grande partie, beaucoup n’ont presque rien. C’est une injustice. Le monde a la tête à l’envers. Nous l’aiderons à se remettre sur les pieds.

Entre autres, nous revendiquons :

  • l’augmentation de l’impôt sur les bénéfices des sociétés de capitaux
  • l’augmentation de l’impôt sur le capital des sociétés de capitaux
  • une importante augmentation de l’impôt sur les gains immobiliers
  • l’introduction d’un impôt sur les transactions financières
  • l’introduction d’un impôt fédéral sur les successions
  • La mise à niveau et introduction  du taux unique d’imposition des communes et des cantons
  • la nationalisation et le contrôle démocratique des banques et des industries ainsi que toutes les entreprises des secteurs stratégiques de l’économie
  • une hausse des impôts sur les grosses fortunes et sur les grands revenus
  • suppression de la TVA sur les produits de base
  • la taxation des robots lorsqu’ils remplacent des employés et employées, dans le but de financer les assurances sociales ;
  • fin complet du secret bancaire pour en finir avec les paradis fiscaux

Et nous ne renoncerons pas… avant que, dans une société socialiste, les riches ne soient plus riches et les pauvres ne soient plus pauvres!

Les décisions en matière d’agriculture et d’alimentation sont déterminées en grande partie par des accords commerciaux multilatéraux ou bilatéraux. Nous voulons que les paysans et paysannes et la population suisse soient en mesure de décider souverainement du type d’aliments qu’ils et elles veulent consommer. Notre but est de promouvoir une diminution drastique de l’emploi des pesticides pour arriver progressivement à une Suisse agroécologique, dont le but est de développer une agriculture durable qui remplace les produits chimiques par des agents biologiques, et qui englobe une dimension économique, écologique et sociale.

Entre autres, nous revendiquons :

  • Un accès à une alimentation régionale saine et suffisante pour toutes et tous
  • Une agriculture paysanne diversifiée et nourricière qui tienne compte de nos précieuses ressources naturelles notamment du sol, qui protège nos semences et renonce à tout ce qui pourrait mettre en danger les consommateurs et consommatrices (OGM, etc..)
  • Une réduction drastique des pesticides et l’interdiction immédiate du glyphosate
  • Une aide de l’État aux petits paysans et paysannes pour qu’ils puissent payer leurs employés et employées au moins 4’500 francs par mois
  • Une production agricole qui puisse viser à la souveraineté alimentaire, en fixant les prix pour que tous les paysans et paysannes puissent vivre dignement et en augmentant les protections pour les denrées indigènes
  • Des standards de production définis selon les exigences des consommateurs et des consommatrices et des producteurs et des productrices et aucunement par les dirigeants et dirigeantes de l’UE. Par conséquent, nous voulons que la Suisse abandonne le principe du Cassis de Dijon
  • Une politique agricole qui vise à limiter le volume de denrées importées afin de privilégier la production locale et la vente directe
  • La préservation des surfaces cultivables, notamment les surfaces d’assolement, tant en quantité qu’en qualité

et nous ne renoncerons pas… jusqu’à ce que, dans la société socialiste, l’agriculture soit en harmonie avec la nature et la population locale.

La solidarité internationale est une valeur fondamentale du PST-POP. Nous voulons une Suisse engagée qui a la volonté de réduire l’écart entre riches et pauvres dans le monde. Une Suisse engagée en faveur de la paix plutôt que de la guerre.

Entre autres, nous revendiquons :

  • Un maintien de la neutralité à l’égard de l’UE et un refus de participation active ou passive à des guerres ainsi qu’une rupture de toutes les relations avec les alliances impérialistes telles que l’OTAN ;
  • Le soutien à l’autodétermination des peuples contre tous les impérialismes ;
  • Des relations commerciales équitables avec les pays en développement et émergents ;
  • La reconnaissance d’un État palestinien dans ses frontières historiques par la Confédération suisse ;
  • La levée de tous les blocus économiques unilatéraux, sanctions et embargos. Le gouvernement suisse doit combattre activement le blocus économique contre Cuba ;
  • Un maintien de la Suisse dans la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) ;
  • La place financière suisse doit cesser de servir à l’évasion fiscale des multinationales actives dans les pays du Sud global et la Suisse doit s’engager pour l’effacement de la dette des pays pauvres envers le système financier international ;
  • La Suisse doit participer activement aux objectifs internationaux contre le changement climatique et à l’indemnisation des victimes des conséquences du changement climatique dans les pays du sud qui n’en sont pas responsables ;
  • La Suisse doit enfin ratifier le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN) ;
  • L’abrogation de la Swisscoy / KFOR, consistant en la participation de la Suisse à la mission de l’OTAN et ONU pour la « stabilisation » du Kosovo.

et nous ne renoncerons pas… jusqu’à ce que dans la société socialiste le danger de guerre soit écarté, et qu’il y ait une solidarité réelle avec les peuples opprimés.

Les rentes et les assurances sociales ne sont pas une aumône, mais un droit garanti par la Constitution et financé par le travail.

Entre autres, nous revendiquons :

  • L’arrêt immédiat du démantèlement des assurances sociales ;
  • L’intégration de la part obligatoire du 2ème pilier (caisses de pension) et du troisième pilier dans le premier (AVS) et ainsi l’introduction de retraites populaires permettant de vivre dignement, de même qu’une facilitation de la retraite anticipée pour les métiers pénibles à partir de 55 ans ;
  • L’âge de la retraite de 60 ans pour toutes et tous ;
  • Une rente AVS minimum de 4000 francs pour toutes et tous indexée au coût de la vie ;
  • L’interdiction de toutes formes de discriminations des personnes âgées ;
  • Une 13ème rente AVS comme le demande une initiative populaire des syndicats.

et nous ne renoncerons pas… avant que, dans la société socialiste, tous les êtres humains vivent dans la dignité et que l’inquiétude quant aux soins pour ses proches prenne fin.

La Suisse connaît une pénurie de logements. Il est presque impossible de trouver un logement bon marché, en particulier dans les villes. Il y aurait pourtant suffisamment de place. Les requins de l’immobilier et les propriétaires s’enrichissent sans vergogne sur le dos de la population en situation d’urgence. La conséquence de la crise du logement est que les personnes disposant de peu de moyens sont chassées des villes.

Entre autres, nous revendiquons :

  • Le droit au logement ; des logements abordables pour tous ;
  • Un loyer adapté au revenu des locataires et fixé à moins de 20 % du revenu ;
  • Une construction active de logements communaux sous un contrôle démocratique strict, avec comme priorité la mise à disposition de logements pour les classes de revenus inférieures. Pour l’occupation et l’utilisation de ces logements, des contrôles stricts des salaires ainsi que des contrôles du nombre de personnes doivent être effectués ;
  • Un contrôle étatique des loyers avec obligation de créer un nombre suffisant de logements à loyer modéré ; chaque logement est enregistré, chaque logement a un prix contrôlé, les loyers existants doivent être contrôlés ;
  • Les logements libérés doivent être soumis à une obligation d’annonce. Cela rend la recherche de logement plus transparente pour la population, lutte contre le népotisme et limite le fait que les bailleurs maintiennent des loyers élevés. Les communes doivent en outre avoir la compétence de pouvoir louer de force les logements vacants après un certain temps ;
  • Les propriétaires immobiliers doivent être expropriés sans dédommagement s’ils ne remplissent pas leurs obligations (par exemple s’ils laissent les logements se dégrader ou rester vides pendant une longue période) ;
  • La protection des locataires doit être étendue. Il faut une interdiction générale de résiliation. Les résiliations pour louer ensuite plus cher doivent être stoppées ;
  • Lors de la construction de nouveaux logements, interdiction d’exiger un loyer plus élevé que celui payé auparavant pour le logement correspondant qui a été démoli. Les rénovations de luxe ne doivent plus être autorisées ;
  • La fin des expulsions forcées ;
  • L’interdiction de la spéculation sur les logements et les terrains ;
  • Un droit général de préemption à la valeur officielle pour les communes et les coopératives d’habitation lors de ventes d’immeubles et de terrains à bâtir ;
  • La cession des biens immobiliers communaux et cantonaux uniquement en droit de construction ;
  • La nationalisation et le contrôle démocratique de la propriété foncière ;
  • La suppression des dépôts de garantie pour les locataires ;
  • Pas de privatisation de logements appartenant à l’État ;
  • L’augmentation du nombre d’appartements protégés et la facilitation de l’accessibilité aux logements protégés pour toutes et tous ;
  • Un soutien aux projets d’habitation participatifs et coopératifs ;
  • Une interdiction des coupures d’électricité, d’eau et de gaz en cas de difficultés financières des locataires ;
  • Des investissements publics massifs dans l’isolation des bâtiments.

et nous ne renoncerons pas… avant que, dans la société socialiste, le droit de disposer des terres ne soit transformé en simple droit d’utilisation.

Les institutions de formation sont le reflet de la société. On a tendance à enseigner ce qui sert à l’économie. Cela contraste avec une éducation émancipatrice qui nous permettrait de surmonter l’exploitation et la domination de classe.

Concrètement, nous revendiquons :

  • un soutien financier accru de l’État pour les institutions publiques de formation ;
  • une aide ciblée pour les enfants et les familles des travailleuses et travailleurs et des migrant-e-s indépendamment du statut de sans–papier de leurs parents;
  • l’interdiction de l’influence de l’économie privée sur le contenu de la recherche et de l’enseignement notamment via les manuels scolaires;
  • Une école gérée démocratiquement, basée sur la coopération et la responsabilité collective;
  • une formation gratuite pour toutes et tous de la crèche à la fin des études supérieures y compris la formation professionnelle;
  • la scolarisation obligatoire et gratuite jusqu’à 18 ans pour toutes et tous;
  • un minimum de deux jours d’école par semaine pour les apprenti-e-s ;
  • L’abolition du système scolaire à niveau dans l’école obligatoire au profit d’une école inclusive et non sélective;
  • l’éducation sexuelle dès les classes primaires ; y compris sur les questions LGBT;
  • Le soutien de tout les étudiants et les apprentis nécessitants;
  • une augmentation du nombre de places d’apprentissage avec le soutien des centres de formation cantonaux;
  • plus de droits pour les apprenti-e-s et une meilleure protection de ceux-ci et celles-ci;
  • une augmentation du corps enseignant dans les écoles primaires et secondaires;
  • la formation continue des enseignants en particulier avec le but de comprendre l’élève et son contexte social et économique;
  • Un nombre limite d’écolier par classe de la maternelle à la fin de la scolarité obligatoire;
  • une prévention active dans les écoles contre l’alcool, la drogue et le tabac;
  • une école laïque;
  • lutter contre le harcèlement scolaire;
  • lutter contre le harcèlement sexuel dans les Universités, Hautes écoles et écoles professionnelles;
  • définir et mettre en œuvre un programme scolaire à l’attention de tout degré de scolarisation,  pour une éducation qui respecte les différences de genre;
  • une formation professionnelle liée aux changements de l’énergie et attentive au respect de l’environnement
  • une aide ciblée pour les enfants en difficultés et l’intégration des jeunes avec un handicap

et nous ne renoncerons pas… avant que, dans la société socialiste, la formation ne soit plus au service des intérêts économiques, mais serve à la formation de la personnalité et de la société.

Sans une lutte radicale contre le sexisme et le patriarcat, les changements sociétaux et sociaux ne peuvent avoir lieu. C’est une lutte qui nous concerne toutes et tous. Afin de bâtir une société solidaire où tous sont égaux, il est nécessaire que nous luttions ensemble, côte à côte, êtres humains de tous les genres !

Entre autres, nous revendiquons :

  • Le respect de l’égalité salariale entre les femmes et les hommes ;
  • L’obligation (avec contrôle) pour les entreprises de rendre transparentes les salaires ;
  • La mise en place d’un congé parental payé de 18 mois, à répartir entre les deux parents et l’interdiction du licenciement des parents qui retournent au travail après un congé parental ;
  • La garantie pour toutes et tous d’un accès de qualité et gratuit aux structures d’accueil de la petite enfance et du parascolaire (jusqu’à 13 ans) ;
  • La protection contre les violences de genre ;
  • Le droit pour chacune à disposer de son propre corps, en garantissant notamment l’accès à la contraception et à l’interruption de grossesse ;
  • Une éducation sexuelle dès les classes primaires qui aborderait les questions des abus, du genre, de stéréotypes et de discriminations ;
  • La suppression de la TVA sur les produits d’hygiène féminine et une mise à disposition gratuite dans les lieux de formation et les lieux publics ;
  • L’application de la Convention d’Istanbul qui reconnaît que la violence faite aux femmes constitue une violation des droits humains ;
  • La mise en œuvre de campagnes de prévention contre toute violence physique et psychique vis-à-vis des femmes, y compris chez le gynécologue, médecins traitants, dentistes, pharmacies, etc. ;
  • L’application de la Convention d’Istanbul qui reconnaît que la violence faite aux femmes constitue une violation des droits humains ;
  • La mise en œuvre de campagnes de prévention contre toute violence physique et psychique vis-à-vis des femmes, y compris chez le gynécologue, médecins traitants, dentistes, pharmacies, etc. ;
  • La garantie des moyens et des ressources financières pour les services à l’attention des femmes ;
  • Le soutien à la solution « seul un oui est un oui » en matière de consentement ;
  • La garantie que les plaintes des femmes victimes de violences soient systématiquement prises en charge par la police et un meilleur suivi judiciaire ;
  • Une formation spécifique de la police et la possibilité pour les femmes victimes de violence de choisir si elles veulent que leur dossier soit traité uniquement par une femme ;
  • La mise en place d’un plan préventif dans les écoles, gymnases et écoles professionnelles contre les violences sexistes et sexuelles, favorisant l’apprentissage du consentement dès le plus jeune âge ;
  • Le développement de la recherche dans le domaine de la contraception, par exemple la pilule masculine et les contraceptifs non hormonaux ;
  • La prise en charge des mesures contraceptives médicales permanentes, telles que les vasectomies ou les stérilisations, par l’assurance maladie obligatoire ;
  • La prise en charge des opérations de réassignation sexuelle et les mesures telles que l’hormonothérapie par l’assurance maladie obligatoire.

Dans une société de classe, la politique culturelle a aussi un caractère de classe. A cela, il faut opposer une culture démocratique.

La culture est un moyen d’ouverture de l’esprit. Elle doit permettre de favoriser la compréhension du monde ainsi que le dialogue entre les individus de tous horizons. En ce sens, elle est un pilier essentiel de l’amélioration de nos sociétés. Or, dans notre système actuel, elle est souvent soumise à des impératifs de rentabilité qui l’empêchent de remplir sa mission. Nous militons donc pour une culture structurée autour de son objectif premier : l’élévation de l’individu et de la société.

Concrètement, nous revendiquons :

  • l’accès gratuit à l’enseignement de la musique, de la danse, de la peinture et des activités artistiques en général ;
  • une répartition plus équitable du soutien public à la culture ;
  • un encouragement plus important pour les jeunes artistes par les offres de formations adaptées ;
  • la création d’espaces culturels autogérés ;
  • un soutien accru de l’État aux manifestations culturelles ;
  • une garantie de l’accès à la culture pour toutes et pour tous;
  • soutenir les intermittents du spectacle

et nous ne renoncerons pas… avant que, dans la société socialiste, l’art et la culture ne soient devenus des moyens d’épanouissement de réflexion sur le développement social.