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Cette année, la Fête des travailleuses et des travailleurs sera aussi l’occasion de retrouver une certaine convivialité mise à mal par deux ans de pandémie souvent vécus de manière douloureuse.
Ce 1er mai 2022, est très spécial cette année et peut-être même, plus spécial que ces 2 dernières années… un vrai défi que ce 1er mai, pour l’unité internationale de la classe ouvrière contre le capitalisme, le chauvinisme national et la guerre !
Voilà mes camarades, je vous le dis ce n’est pas simplement un 1er mai placé sous la solidarité avec l’Ukraine. Mais, c’est aussi un 1er mai placé sous la lutte des conditions d’existence des classes ouvrières (du prolétariat) qui subissent de pleins fouet les conséquences désastreuses du capitalisme…
Moi je rêve d’un 1er mai :
– De Progrès face à ce capital qui se gave et s’est surgavé encore plus en temps de crise.
– Des conquêtes sociales
– De lutte pour nos libertés perdues
– De défense de notre environnement
– De solidarité internationale aussi
Cette année, encore plus que les autres, engageons contre les attaques du patronat et de la droite, qui détruisent nos acquis sociaux.
Cette année, encore plus que les autres, après 2 ans de crise sanitaire, il y cette guerre en Ukraine qui figure au cœur des discours du 1er mai.
Nos inquiétudes, à nous camarades Popistes, ne sont pas veines, car là aussi c’est toujours et encore les forçats du travail, les plus faibles et les plus pauvres qui supportent la charge de ces conflits !
Bien sûr, que nous devons en appeler à la paix, à la liberté et à la solidarité, face à ces démons de dictateurs, qui anéantissent par des feux de bombes, des années de luttent pour notre démocratie chérie.
Nous, Popistes, devons répondre par un engagement sans réserve, en Suisse et sur le plan international, afin que la paix soit la condition pour pouvoir vivre dans la dignité et le respect des humains de tous horizons. Cette course aux armements n’est et ne sera jamais la solution durable et la liberté des peuples est une condition non négociable à l’exercice et à la protection des droits sociaux de notre pays, mais aussi à l’Internationale.
N’oublions pas les bases et rappelons-nous surtout pourquoi ce jour est là.
C’est la fête du Travail.
La fête des Travailleurs et surtout la Journée internationale de lutte pour les droits des travailleurs !
Le Premier mai est la journée internationale des travailleurs. Elle est la journée de lutte du mouvement ouvrier instaurée par la IIe Internationale, en mémoire du massacre de Haymarket Square, comme journée annuelle de grève pour la réduction du temps de travail à une journée de huit heures, en Suisse et dans la plupart des pays européens industriel.
On a certes vu que ce qui était refusé depuis des lustres au nom d’un soi-disant poids du réel et autres contingences économiques devenait soudain possible, mais, à présent, plus question de poursuivre sur cette voie où les besoins de tous, primeraient sur les privilèges de quelques-uns.
Le monde d’après ressemble furieusement au monde d’avant.
Avec le renforcement et le creusement des inégalités accentuées durant la crise sanitaire qui a vu les super riches s’enrichir encore plus. Selon certaines statistiques, leurs fortunes auraient été multipliées par trois, voire même par 10 pour les investisseurs de l’argent virtuel !
Et qui en paye la facture ? la douloureuse ?
Et c’est nous, vous, les classes laborieuses, qui grâce à cette inflation galopante, ronge votre pouvoir d’achat ! pas de renchérissement prévu par les magnats du capital ! ou s’ils daignent le faire, il ne sera que partiellement compensée.
En conclusion, chers camarades
Ce dimanche, qui se veut, pour la paix, la solidarité et surtout nos libertés, est à marquer par d’énormes pertes !
LA PAIX est compromise, aux portes de l’Europe avec cette guerre impériale que la Russie mène en Ukraine, qui doit nous impose de rappeler les idéaux pacifistes du mouvement ouvrier et cette course aux armements qui semble servir de mantra à la classe politique de tous bord, qui va nous mener dans une impasse. Au-delà de ce difficile débat sur la question de l’accueil des réfugié·es ukrainien·nes, si généreux qu’il soit, ne devront pas en oublier les autres humains de notre planète ! il ne faut pas non plus, en oublier la forteresse Europe. Qu’il s’agit de contester, notamment via un refus ferme du soutien financier suisse à Frontex sur lequel le Souverain se prononcera le 15 mai.
La Solidarité, est aussi l’occasion de rappeler que l’on ne peut faire l’impasse sur la question sociale. La lutte pour le climat, la Grève féministe ou la contestation de l’élévation de l’âge de la retraite des femmes mise en votation cet automne s’inscrivent dans un programme commun qui doit être porté par l’ensemble du peuple de gauche. Aux tentatives de le diviser, il convient d’opposer les luttes communes.
Enfin, la question des libertés mise en avant est l’occasion de rappeler l’importance des droits fondamentaux comme la liberté syndicale. La criminalisation des luttes sociales vise tout simplement à empêcher la résistance à la captation des richesses produites par toutes et tous pour le plus grand profit de quelques-uns.
Rien de neuf, en fait.
Mais il est toujours bon de rappeler ces évidences trop souvent occultées dans un monde rongé par l’individualisme. N’est-ce pas Georges Marchais qui déclarait dans « le défi démocratique » :
“Le temps de vivre, c’est aussi le temps d’aimer”
Pour Le POP Valais-Wallis et tous mes camarades de Suisses et de l’internationale
Belles fêtes du 1er mai
Salutations militantes et engagées
Citoyen Frédéric Nouchi

 

 

 

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