La Suisse connaît une pénurie de logements. Il est presque impossible de trouver un logement bon marché, en particulier dans les villes. Il y aurait pourtant suffisamment de place. Les requins de l’immobilier et les propriétaires s’enrichissent sans vergogne sur le dos de la population en situation d’urgence. La conséquence de la crise du logement est que les personnes disposant de peu de moyens sont chassées des villes.

Entre autres, nous revendiquons :

  • Le droit au logement ; des logements abordables pour tous ;
  • Un loyer adapté au revenu des locataires et fixé à moins de 20 % du revenu ;
  • Une construction active de logements communaux sous un contrôle démocratique strict, avec comme priorité la mise à disposition de logements pour les classes de revenus inférieures. Pour l’occupation et l’utilisation de ces logements, des contrôles stricts des salaires ainsi que des contrôles du nombre de personnes doivent être effectués ;
  • Un contrôle étatique des loyers avec obligation de créer un nombre suffisant de logements à loyer modéré ; chaque logement est enregistré, chaque logement a un prix contrôlé, les loyers existants doivent être contrôlés ;
  • Les logements libérés doivent être soumis à une obligation d’annonce. Cela rend la recherche de logement plus transparente pour la population, lutte contre le népotisme et limite le fait que les bailleurs maintiennent des loyers élevés. Les communes doivent en outre avoir la compétence de pouvoir louer de force les logements vacants après un certain temps ;
  • Les propriétaires immobiliers doivent être expropriés sans dédommagement s’ils ne remplissent pas leurs obligations (par exemple s’ils laissent les logements se dégrader ou rester vides pendant une longue période) ;
  • La protection des locataires doit être étendue. Il faut une interdiction générale de résiliation. Les résiliations pour louer ensuite plus cher doivent être stoppées ;
  • Lors de la construction de nouveaux logements, interdiction d’exiger un loyer plus élevé que celui payé auparavant pour le logement correspondant qui a été démoli. Les rénovations de luxe ne doivent plus être autorisées ;
  • La fin des expulsions forcées ;
  • L’interdiction de la spéculation sur les logements et les terrains ;
  • Un droit général de préemption à la valeur officielle pour les communes et les coopératives d’habitation lors de ventes d’immeubles et de terrains à bâtir ;
  • La cession des biens immobiliers communaux et cantonaux uniquement en droit de construction ;
  • La nationalisation et le contrôle démocratique de la propriété foncière ;
  • La suppression des dépôts de garantie pour les locataires ;
  • Pas de privatisation de logements appartenant à l’État ;
  • L’augmentation du nombre d’appartements protégés et la facilitation de l’accessibilité aux logements protégés pour toutes et tous ;
  • Un soutien aux projets d’habitation participatifs et coopératifs ;
  • Une interdiction des coupures d’électricité, d’eau et de gaz en cas de difficultés financières des locataires ;
  • Des investissements publics massifs dans l’isolation des bâtiments.