Aujourd’hui, le 29 octobre 2025, la Suisse a approuvé, avec 165 autres États, une résolution demandant la fin du blocus états-unien contre Cuba lors de l’Assemblée générale des Nations unies. Le Parti suisse du travail, PST-POP, salue cette vote. Il constate toutefois que seul voter «oui» ne suffit pas.
Alors que l’Assemblée générale des Nations unies a débatu pour la 33e fois d’une résolution visant à mettre fin au blocus économique, commercial et financier unilatéral des États-Unis et le condamne à une écrasante majorité, l’ouragan « Melissa » balaye avec une force destructrice l’État socialiste des Caraïbes. Mais le blocus états-unien, qui dure depuis plus de 60 ans, cause des dommages plus graves et plus durables à ce pays que n’importe quelle tempête.
Sous la présidence de Donald Trump, le blocus a été encore renforcé par des mesures supplémentaires. La plus grave est que Cuba figure sur la liste états-unienne des pays classés comme « soutenant le terrorisme ». Le gouvernement états-unien oblige également les entreprises suisses à appliquer le blocus contre Cuba par le biais d’amendes et d’interdictions commerciales. Et ce, malgré la condamnation de cette mesure par le gouvernement suisse.
Les conséquences de l’ouragan « Melissa » vont aggraver la situation à Cuba. Le PST-POP demande donc au gouvernement suisse de passer de la parole aux actes : la Suisse doit apporter une aide concrète pour améliorer l’approvisionnement énergétique de Cuba. Un nouveau programme de coopération au développement avec l’île socialiste doit être élaboré.
Grâce à de telles mesures, le gouvernement suisse pourra enfin commencer à mettre en œuvre le postulat adopté le 9 mars 2021 par le Conseil national, qui demande de rechercher activement des moyens de surmonter le blocus économique états-unien contre Cuba. Le PST-POP demande également au gouvernement suisse de s’engager en faveur du retrait de Cuba de la liste des États soutenant le terrorisme.

