Rodrigo Duterte, ancien président des Philippines, a été arrêté le 11 mars 2025, sous mandat de la Cour pénale internationale (CPI), et attend son procès à La Haye, pour crimes contre l’humanité.
Le PST-POP salue cette inculpation, et exprime son soutien à cette action de la CPI, dont il rappelle qu’elle a aussi émis des mandats d’arrêt contre les criminels de guerre israéliens Benyamin Netanyahou et Yoav Gallant, pour génocide ; des mandats d’arrêts que la Confédération doit s’engager à exécuter si jamais ils posaient les pieds sur son sol ou leur avion survolait le pays, si le droit international a la moindre signification. Le PST-POP soutient l’action du réseau de campagne Duterte Panagutin Europe, qui s’est constitué pour que Rodrigo Duterte rende compte de ses crimes, et a décidé d’y adhérer.
Duterte est poursuivi en effet pour sa politique réactionnaire et criminelle de guerre contre la drogue, qu’il avait mise en œuvre en tant que maire de Manille, puis en tant que président des Philippines, qui s’est concrétisées par des milliers d’exécutions sommaires par la police, parfaitement arbitraires et en toute impunité, qui ont emporté d’innombrables victimes innocentes, sans que cela résolve le moindre problème dont souffre le peuple philippin.
Mais Duterte est coupable aussi d’une politique de répression sanguinaire contre les communistes, et en fait de toutes les forces populaires, syndicales et écologistes, qu’il a estampillé en tant que communistes, et a ordonné à la police de massacrer sans sommation.
Cette politique répressive et antipopulaire s’est poursuivie sous le mandat du successeur de Duterte, le président Ferdinand Marcos Jr, qui a en outre aggravé le joug néocolonial qui lie les Philippines aux USA, et permis l’installations de nouvelles bases militaires étatsuniennes.
Le PST-POP condamne les répressions criminelles contre les organisations de lutte du peuple philippin, ainsi que la politique de soumission à l’impérialisme étatsunien du régime Marcos Jr. Il exprime sa solidarité envers les forces progressistes, politiques et syndicales philippines, en Philippines et dans la diaspora, et pour leur courageuse et difficile lutte pour briser les chaînes de la réaction, du capitalisme et du néocolonialisme. Il apporte sa solidarité au Parti communiste des Philippines, qui s’est engagé dans une courageuse lutte armée contre la dictature de Ferdinand Marcos, le père de l’actuel président, et tous les régimes réactionnaires qui ont suivi, qui a réussi à libérer de vastes zones rurales, et qui y bâtit, malgré de grandes difficultés, une société nouvelle, démocratique, inclusive, socialiste.