L’initiative pour la responsabilité environnementale a été rejetée par 69 % des personnes votantes. Cette initiative aurait imposé des limites claires à l’économie suisse : elle aurait obligé les entreprises à respecter les limites planétaires et à ne pas consommer plus de ressources que ce qui est compatible avec les bases naturelles de la vie. Le Parti du Travail Suisse-POP déplore ce résultat.
Les conséquences du changement climatique sont aujourd’hui visibles à l’œil nu, et des transformations radicales du système économique sont plus urgentes que jamais.
Cependant il est évident que de tels changements ne peuvent être obtenus ni par une initiative populaire ni par le parlement. La justice climatique, la responsabilité écologique et la souveraineté alimentaire sont impossibles dans ce système économique. Le capitalisme repose sur l’exploitation des êtres humains et de la nature ; la course au profit passe toujours avant tout le reste. Ce système est la cause des crises sociales et écologiques, et c’est pourquoi la lutte contre le changement climatique ne peut pas être menée avec des moyens capitalistes.
Seul un mouvement révolutionnaire de la classe ouvrière et des opprimés peut renverser le capitalisme et bâtir une société fondée sur les besoins de la population. Une économie socialiste, démocratiquement planifiée et organisée selon des principes écologiques, peut mettre fin au pillage des ressources naturelles et réorienter la production vers un modèle durable, juste et centré sur le bien commun.
Il n’y a pas de solution dans le capitalisme ! Le sauvetage de notre planète ne dépend ni des comportements individuels de consommation, ni de technologies dites « vertes » – c’est une question de lutte des classes. Le combat pour la justice climatique est indissociable de la lutte pour le socialisme.
