Notre parti a toujours soutenu le gouvernement anti-impérialiste de Hugo Chavez puis de Nicolas Maduro.
Depuis la révolution bolivarienne, le Venezuela doit affronter l’hostilité croissante des forces d’extrême-droite et de l’oligarchie, emmenées aujourd’hui par Maria Corina Machado et soutenues et financées par les USA. Ceux-ci n’hésitent pas à utiliser la violence qui fait de nombreuses victimes et tentent par tous les moyens de contester systématiquement les élections démocratiques qui ont lieu dans ce pays, à chaque fois que le résultat ne leur convient pas. Déjà, lors des précédentes élections présidentielles, les USA et l’UE ont reconnu l’autoproclamation au titre de « président » du Venezuela de Juan Guaido. Cette fois, de la même manière, ils reconnaissent la victoire de l’extrême-droitiste Edmundo Gonzales avant même que la Conseil National Électoral ne donne les résultats des élections.
Nicolas Maduro est élu avec 51,95 % des voix. Les observateurs internationaux sur place ainsi que d’autres forces progressistes du continent ont reconnu que les élections se sont déroulées de manière démocratique et honnête, malgré toutes les tentatives des USA, de l’extrême-droite et d’autres forces réactionnaires latino-américaines d’en empêcher leur bon déroulement. Comme à chaque fois, ceux-ci se mettent à hurler qu’il y a eu fraude et que Nicolas Maduro est un dictateur. Ceci est repris par l’ensemble des médias états-uniens et européens en contradiction avec la réalité.
Face à l’opposition violente, le peuple vénézuélien s’est levé une fois de plus pour défendre les acquis de la révolution bolivarienne.
Notre parti dénonce les tentatives ayant pour but de délégitimer les élections et les tentatives de coup d’État perpétrées par l’extrême-droite et ses parrains états-uniens.
Certes, de nombreux problèmes subsistent au Venezuela, en grande partie liés au blocus organisé par Washington et aux tentatives de l’extrême-droite de semer le chaos économique. Mais les choses seraient bien pires si l’oligarchie vénézuélienne reprenait le pouvoir, et toutes les réalisations de la Révolution bolivarienne seraient alors perdues. Aussi, il est de notre devoir internationaliste de soutenir le gouvernement anti-impérialiste et progressiste de Nicolas Maduro. Il appartient aussi au seul peuple vénézuélien de résoudre les difficultés économiques, sociales voire politiques que le pays rencontre.
Nous estimons que ni les USA ni l’UE n’ont le droit de s’immiscer dans les élections au Venezuela ou ailleurs afin de désigner le candidat qui leur convient. Malheureusement, le gouvernement et la majorité des médias suisses se plient aux exigences des USA et participent à la campagne de dénigrement de l’élection de Nicolas Maduro.
Le PST-POP réitère son soutien au gouvernement anti-impérialiste du PSUV et au peuple vénézuélien, et salue, à l’instar de nombreuses autres forces progressistes de par le monde, la victoire de Nicolas Maduro.
Le 30 août 2024
