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  • Initiative dite « Eau potable »

Le secteur primaire en Suisse est en crise depuis des décennies, avec 3 exploitations qui disparaissent chaque jour, victimes d’un marché libre qui donne le plein pouvoir aux grands distributeurs et qui poussent à baisser toujours plus le prix des matières premières.

Nous craignons que les agriculteurs suisses, pour beaucoup déjà aux abois financièrement, ne soient acculés par les exigences de l’initiative qui propose un modèle basé sur la pénalisation des comportements de ceux qui utilisent tout type de produit phytosanitaire ou achètent du fourrage pour leurs animaux.

De plus, l’initiative sur l’eau potable, élaborée et portée par le mouvement écologique, fait preuve d’un manque de cohérence, puisque si l’initiative était acceptée, les produits agricoles importés ne seraient pas soumis à ces mêmes exigences, nous craignons ainsi un renforcement des importations et de la pression faite sur les agriculteurs suisses face à la concurrence mondialisée. En outre, la concurrence des prix très bas des produits provenant de l’autre côté de la frontière, sont également le résultat d’une exploitation impitoyable de la main-d’œuvre, qui réduit rapidement la part de marché des produits d’origine locale.

Face à ces situations, les petits producteurs agricoles vivent une situation de pression constante qui peut et doit être soutenue activement, non seulement par des aides publiques sous forme de financements directs et indirects, mais surtout en légiférant en leur faveur. Aujourd’hui déjà, les agriculteurs suisses doivent faire face à une énorme bureaucratie et à toute une série de réglementations en constante évolution qui rendent leur survie difficile.

Selon le Parti suisse du travail, dans un contexte de crise économique comme celui que nous connaissons actuellement, il est essentiel de trouver d’autres moyens de soutenir le secteur agricole qui ne soient pas aussi pénalisants que cette initiative. 

Dans ce sens, le Parti suisse du travail a toujours soutenu l’établissement de la souveraineté alimentaire comme base d’un approvisionnement alimentaire local et durable au niveau fédéral et, lorsque cela est proposé, au niveau cantonal, en limitant les distorsions du système actuel d’échange de matières premières.

La souveraineté alimentaire, le relèvement des normes de durabilité pour les produits locaux et importés et une plus grande régulation des prix au détriment des grands distributeurs sont quelques-unes des mesures pour lesquelles nous devons nous battre si nous voulons réellement soutenir les agriculteurs qui maintiennent en vie le secteur primaire dans notre pays aujourd’hui.

Enfin, si nous sommes d’accord d’avoir pour objectif à long terme – une agriculture respectueuse de l’environnement, une alimentation saine et une eau potable propre – les moyens pour arriver à cet objectif proposés par linitiative ainsi que l’ensemble des arguments soulevés plus haut ont poussé le PST-POP a rejeter cette initiative.

  • Initiative pour une Suisse libre de pesticides de synthèse:

Pour des raisons écologiques évidentes, pour préserver nos terre, notre biodiversité et pour des aliments sains, le PST-POP soutient à lunanimité cette initiative. De plus contrairement à l’initiative précédente, celle-ci prévoit une période de transition de 10 ans pour se passer de pesticides de synthèse. Les produits alimentaires importés devront respecter les mêmes normes que ceux prévues en Suisse, ne conduisant donc pas à un accroissement de la mise en concurrence des agriculteurs suisses face aux importations.

  • Loi COVID :

Une majorité du Comité central du PST-POP s’est prononcée en faveur de l’adoption de la loi Covid. Le PST-POP est en principe très critique à l’égard d’une extension des compétences du Conseil fédéral, même si elle est limitée dans le temps, comme c’est le cas avec la loi Covid.Néanmoins, contrairement à ce qu’affirme les opposants, le Conseil fédéral ne pourra faire usage du droit d’urgence indéfiniment, pas plus que cette loi n’a pour but caché d’obliger à la vaccination. Nous avons relevé que si cette loi était rejetée par référendum, les aides de l’Etat (comme RHT ou aides au milieu culturel) mises en place pour surmonter la crise seraient gravement menacées, ce qui plongerait les petites entreprises et les travailleurs/euses dans une grave incertitude et précarité. Nous avons aussi relevé les insuffisances des aides de l’Etat en particulier pour les travailleurs/euses au bénéfice de contrats précaires et les indépendant/e/s. Nous appelons à une meilleures répartition des richesses, et c’est ce que notre parti et nos élus ont défendu ces derniers mois en proposant d’instaurer une « Taxe corona » sur les grandes fortunes pour venir en aide à celles et ceux qui ont subi de plein fouet les effets de la crise.

  • Loi CO2:

Cest à la quasi unanimité que le PST-POP rejette cette loi C02. Les mesures prévues dans la révision de la loi C02 sont non seulement insuffisantes pour lutter rapidement contre le réchauffement climatique, mais ratent également leur cible. Alors que les entreprises produisant massivement des émissions polluantes seront toujours exemptées de taxe C02 et que le secteur financier – qui émet 20x plus d’émissions carbones que le territoire national – est largement épargné, la loi C02 instaure et renforce bon nombre de taxes antisociales qui pénaliseront en premier lieu les travailleurs/euses et classes populaires. Pointant du doigt un greenwashing et une forme assumée de capitalisme vert, les militants réunis en assemblées ont ainsi relevé que les grandes entreprises qui ont les moyens financiers de polluer ne seront pas inquiétés, tandis que le coût de la crise climatique sera reporté sur ceux qui polluent le moins, à savoir les plus pauvres. Le PST-POP défend une écologie populaire, une écologie qui s’attaque aux racines du problèmes tout en l’alliant à l’urgence sociale dont elle est inséparable.

  • Loi anti-terroriste :

Notre parti a longtemps été considéré par le Conseil Fédéral comme premier danger pour la Suisse, avant même le terrorisme. Bon nombre de camarades ont vécu de plein fouet le scandale des fiches, et ont été mis sur écoute et fichés. N’oubliant pas notre histoire, le PST-POP étant né de l’interdiction des autorités fédérales et cantonale du Parti communiste suisse, les militants réunis en assemblée ont pointé du doigt le contenu de la loi qui permettrait par simple soupçons et sans preuves d’accuser ou condamner avec des peines de privatisation de liberté les individus qui s’adonneraient à des activités de « propagation de la peur et de la terreur », ouvrant ainsi la porte aux interprétations les plus exhaustives. Selon l’ONU, cette loi créerait un dangereux précédent pour la suppression de l’opposition politique. De plus, cette loi concerne en partie les jeunes dès 12 ans, et autorise l’assignation à résidence dès 15 ans, ce qui est inacceptable. Pour toutes ces raisons cest à lunanimité que le PST-POP rejette cette loi anti-terroriste.

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