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Le PST-POP exige la libération de Gökhan Guneş et la fin de la politique des disparitions forcées de l’État turc !

Gökhan Guneş, travailleur de 23 ans et membre du Parti socialiste des opprimés (ESP), a été enlevé le 20 janvier 2021, alors qu’il se rendait sur son lieu de travail à Istanbul. Depuis, aucune nouvelle de lui. Malgré un enregistrement obtenu par sa famille, qui le montre contrait de monter dans une voiture par un groupe de 5 à 6 hommes, la police et le parquet ont refusé d’enquêter. La brigade antiterroriste de la police d’Istanbul (TEM) nie le détenir. Cependant, au poste de police d’İkitelli et au poste de police de Kanarya, dans lesquels la famille se rend tous les jours, ils ont avoué à la famille que Gökhan pourrait être mis en garde à vue par la police de la TEM. 

Depuis le 22 janvier, la famille et les amis de Gökhan, les organisations progressistes de Turquie manifestent quotidiennement pour exiger sa libération. Ils se heurtent à une répression brutale de l’État turc, qui essaye de faire taire cette contestation. Il ne semble que trop clair que Gökhan Guneş a fait l’objet d’une disparition forcée, méthode usitée par les dictatures fascistes, et que le régime d’Erdogan à large échelle contre ses opposants.

Le PST-POP associe sans réserve sa voix à ce juste mouvement de protestation, et exige que Gökhan Guneş soit libéré sans conditions et sans délai. Notre Parti exprime également son entière solidarité avec les travailleurs et les organisations progressistes de Turquie. Sous le joug du régime d’Erdogan, qu’il n’est pas abusif de qualifier d’islamo-fasciste, ce pays ne peut plus guère être considéré comme une démocratie, tant l’opposition y est réprimée et les droits démocratiques les plus fondamentaux violés chaque jour.

Même s’il n’y a pas grand-chose à attendre du DFAE, dont le conseiller fédéral en charge, Ignacio Cassis déshonore sa fonction par son attitude laquais des USA, nous appelons néanmoins la Confédération à ne pas fermer les yeux sur cette situation révoltante, et à agir en accord avec les principes dont elle se réclame.

Parti Suisse du Travail – février 2021

 

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