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Dans l’affaire d’espionnage de l’entreprise zougoise Crypto AG, le Parti Suisse du Travail (PST-POP) demande la création d’une commission d’enquête parlementaire. Son Conseiller National, Denis de la Reussille, soutiendra donc les initiatives annoncées par le Parti social-démocrate (PS) lors de la session de printemps.

« Une enquête complète sur ce scandale est une évidence pour nous. Et nous devons éviter que tout cela ne soit balayé et caché sous le tapis », déclare Gavriel Pinson, président du Parti Suisse du Travail. Une question importante que CEP doit clarifier est celle-ci : Quelle est la responsabilité de la Suisse pour les dizaines de milliers de morts pendant les dictatures militaires au Chili et en Argentine ? Les deux pays étaient de bons clients de Crypto AG. On sait également que dès le début des années 1970, il y avait des indications claires que les services de renseignements étrangers jouaient un rôle important dans la société basée à Zoug.

Pour le PST-POP, il est difficilement concevable que le gouvernement suisse n’ait pas eu connaissance de la propriété réelle de Crypto AG. Si tel était le cas, la Confédération suisse aurait été simplement dirigée par des amateurs pendant des décennies. Le PST-POP suppose plutôt que le Conseil fédéral a été informé. Il n’a rien fait pour souligner et prouver l’amitié et la proximité de la Suisse avec les deux importants pays de l’OTAN, les États-Unis et l’Allemagne. Voilà pour la neutralité de la Suisse.

Le PST-POP rappelle également que pendant des décennies, 900 000 personnes en Suisse ont été surveillées et fichées par la police fédérale sans aucune base légale. La Suisse dispose donc d’un service de renseignement qui fonctionne bien. Il semble d’autant plus improbable que le Conseil fédéral n’ait rien su sur Crypto AG. Le gouvernement et le Parlement ont fait tout leur possible pour que le scandale des fiches soit oublié le plus rapidement possible.

Le PST-POP fera tout ce qui est en son pouvoir pour que cela ne se reproduise plus dans le cas du scandale Crypto AG.

Parti Suisse du Travail
13 février 2020

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