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Le Parti suisse du Travail (PST-POP) exprime sa plus profonde indignation face aux évènements survenus au cours des deux dernières semaines dans la République du Chili. Pendant des jours, le président de droite Sebastián Piñera a envoyé l’armée contre son propre peuple en révolte, avec pour résultat plus de 3000 détentions, plus de 1100 blessé-e-s et 18 mort-e-s. Des tortures et des abus sexuels ont eu lieu contre des manifestant-e-s.

Le gouvernement de Piñera ne pouvant pas contrôler la situation, il a délégué la gestion de l’ordre public aux militaires. La répression qui s’en est suivi a exacerbé encore davantage la protestation. Dans les villes principales, les rues et les plus sont surveillées par l’armée et le soir, un couvre-feu a été introduit.

La colère du peuple a explosé suite à la décision du gouvernement d’augmenter le prix des services publics pour la quatrième fois depuis 2016. Cela dans l’un des pays les plus inégalitaires au monde, rongé par l’injustice sociale depuis des années. Depuis le début des années 80, le Chili a en effet été l’un des premiers pays à adhérer aux théories économiques néolibérales sur la réduction des impôts, des dépenses publiques et de l’intervention étatique en général. Le résultat : aujourd’hui, le salaire minimum chilien (430 francs suisses) est totalement insuffisant pour faire face à l’augmentation du coût de la vie. Les travailleurs chiliens doivent s’endetter pour arriver à la fin du mois.

Maintenant que le peuple se rebelle contre ces politiques néolibérales, les méthodes de Pinochet sont de retour.

Le PST-POP condamne les méthodes employées par l’appareil répressif chilien qui, sous les ordres du président Piñera, a causé tant de mal aux citoyens et citoyennes chiliens. En 2018, la Suisse a exporté pour 945’867 CHF de matériel de guerre vers le Chili. Nous voulons savoir si certaines de ces armes ont été utilisées à des fins de répression. Nous demandons au Conseil fédéral des informations à ce propos et, le cas échéant, de cesser tout type de relation commerciale avec le Chili qui contribue à la répression des mouvements de protestation.

Berne, le 29 octobre 2019

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