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La vie politique fédérale récente démontre l’absolue nécessité pour la gauche combative d’être à nouveau représentée, fortement, à Berne : le parlement actuel ne représente pas la population de la Suisse !

Les débats et enjeux politiques liés aux 2 sujets emblématiques de la législature, PV2020 et RIE3-RFFA l’ont démontré à l’évidence. Les forces s’opposant frontalement à l’élévation de l’âge de la retraite des femmes, à la dégradation des rentes AVS et du 2ème pilier et à une politique de défiscalisation des entreprises n’ont que peu existé à Berne. Il a fallu des référendums, victorieux en 2017 (RIE3 puis PV 2020), hélas perdant en 2019 (RFFA) pour mener un vrai débat de fond, débat hélas faussé par la politique de compromis menée par le PS suisse, qui a finalement balisé la route pour imposer à l’arrache cette réforme fiscale contraire à tous les principes de la gauche mais présentée comme « le » compromis possible. Comme si un compromis au parlement était le seul but à atteindre, et qu’on « oubliait » de créer le rapport de forces au sein de la population…

Il y a besoin à Berne d’une vraie force de gauche de résistance, non liée à un parti gouvernemental, déterminée à se battre frontalement pour défendre les personnes qui vivent sur leur seul (faible) revenu, qui sont aussi ceux et celles qui font les frais des réformes. Les bénéfices de l’augmentation de la productivité doivent être redistribués à l’ensemble de la population par des salaires décents, par une école et un système de santé de qualité et une véritable politique sociale et familiale. L’enjeu est de mener aussi une réelle politique environnementale, par une politique écologique et agricole qui ne se soumette pas aux lois du marché.

D’autres domaines doivent être au cœur d’une vraie politique de gauche : je garde un souvenir précis du débat de 2007 ayant introduit une première étape de libéralisation du marché de l’électricité, avec l’accord du PSS et des Verts cette fois (oublieux de la bagarre de 2002 et du référendum gagnant contre la libéralisation du marché de l’électricité). La même année, la réforme du financement hospitalier introduisait le marché dans le financement des hôpitaux, les cliniques privées dans la place, et les critères de management dans la gestion des hôpitaux, face à notre seule opposition. De grands moments de solitude, qui vous ancrent, à jamais, la nécessité d’avoir à Berne un groupe fort d’une gauche de résistance.

Depuis 2007, la gauche combative n’est plus représentée à Berne par un groupe, même petit. Et un conseiller national isolé, aussi actif soit-il, peine à « faire le poids ». Des chances existent de gagner des sièges ailleurs en Suisse, pour renforcer Denis de la Reussille, conseiller national PST/POP de Neuchâtel. Vaud ne peut pas manquer ce rendez-vous !

Marianne Huguenin, ancienne Conseillère Nationale (POP)

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